Je fais tourner la pyramide de Maslow
Comme un trépan que j’accouple à mon cerveau
J’arrache les côtes qui protégeaient mon cœur
Et les retourne sur lui, les plante avec ardeur
Le jour où j’ai posé mes yeux sur la frontière
Je l’ai franchie, alors il n’y a plus rien à faire
En ce bas-monde puisque ma vie je la dédiais
À ce seul objectif sans penser à l’après
Posé dessus se trouvait un frigo bouddhique
Qui du zéro absolu dégage la sécheresse
Pas de cryogénie, plutôt être pathétique
J’ai pris la torche de mon stress, de mes faiblesses
La dernière chose qui me reste, et que je veux:
L’empoigner à pleines mains; y foutre le feu